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Paroles S. Gedzelman et D. Vaufreydaz.


Dans le fleuve cette année là
On dénombrait 7 ou 8 morceaux de bois
Et au milieu on ne saura
Combien d'hommes morts au combat

C'était une armée s'annonçant sereine
Les soldats en rang et non à la traîne
Tout présageait même qu'au champ de bataille
Il n'y aurait sûr pas une seule canaille

Ils furent bien accueillis par la rosée, les cris
Un air de gaieté jusqu'à ce qu'ils fussent assaillis


En effet, la page venait d'être tournée
Et pressés au tir, certains perdirent leur nez
Ces jeunes gens solides mais de toutes parts assiégés
La force pourraient-ils ne jamais la trouver

Aucun ne fut la gloire des cent milles batailles au gué
Devant le lit du fleuve, ils furent tous bien ennuyés


A l'aube du second jour, tout était déjà fini
Des blessés amassés par dizaine dans des lits
Et partout autour régnait la désolation
D'un champ de guerre (re)couvert de moribonds

Aucun ne fut la gloire des cent milles batailles au gué
Devant le lit du fleuve, ils furent tous bien ennuyés


Inutile d'espérer, la nature en sait long
Les arbres couronnant le carnage nous diront
Comment ils en virent plus d'un s'enfuir, s'empresser
Comme des oiseaux sur l'eau, ils seront retrouvés

Tel était leur destin dans ces longues heures du matin
Jamais ils ne furent proches de voir le lendemain


Dans le fleuve cette année là
On dénombrait 7 ou 8 morceaux de bois
A l'automne nous ne saurons
Combien de feuilles mortes valserons...
... En mémoire de ses hommes.


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