Sireno of Montemayor (logo)


Note :

Le morceau que nous jouons est divisé en deux parties : nous commençons par le poème ci-dessous, mis en chanson par Séverine et arrangé par Lionel ; nous enchaînons ensuite avec une partie instrumentale écrite par Lionel et dont le style est plutôt breton et rapide, ce qui contraste en tout avec la chanson.

Cette chanson doit sa lenteur et son lyrisme au poème qui suit, tiré d'un recueil d'extraits d'oeuvres de Sir Philip Sidney (1554-1586). En réalité il s'agit là d'une traduction d'un poème, qui fait partie avec un autre de l'oeuvre espagnole de Jorge Montemayor : "Diana" (1542). Montemayor, né en 1520 à Montemor o Velho (près de Coimbra), d'où il tire son nom, est un contemporain portugais de Sidney et de Shakespeare. La version anglaise de cette oeuvre intégrale "Diana", écrite en espagnol initialement, est attribuée à Bartholomew Yonge (1592). Cependant ce dernier, dans sa préface, fait référence à Sidney qui semble être le traducteur exclusif des deux poèmes suscités. A noter qu'une version française de "Diana" a été écrite par Nicholas Colin (1578).

Montemayor n'a pas vécu longtemps mais son oeuvre principale "Diana" a beaucoup marqué les oeuvres respectives de Sidney et Shakespeare, "Arcadia" et "Two Gentlemen of Verona", qui font référence à certains passages et qui emprunte le style, légèrement novateur, de Montemayor dans ce roman pastoral.

Sev   


Of this high grace, with bliss conjoined,
No further debt on me is laid,
Since that in self-same metal coined,
Sweet lady, you remain well paid.

For if my place give me great pleasure,
Having before me nature's treasure,
In face and eyes unmatched being,
You have the same in my hands, seeing
What in your face mine eyes do measure, do measure
What in your face mine eyes do measure.

Nor think the match unev'nly made,
That of those beams in you do tarry
The glass to you but gives a shade,
To me mine eyes the true shape carry ;

For such a thought, most highly prized,
Which ever hath love's yoke despised,
Better than one captivated perceiveth :
Though he the lively form receiveth,
The other sees it but disguised, disguised
The other sees it but disguised.


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